On repère facilement l’élégance de leur ligne et le jeu de contrastes de leurs couleurs. Au loin, sur une ligne de crête, ils sont là, dans les mains d’un randonneur qui a du style. Les bâtons Guidetti ont cette faculté de nous convaincre qu’ils sont essentiels à la marche en montagne. Démonstration.
Si des mots comme « dragonne », « serrage à clapet » et « manchon » vous laissent perplexe, c’est que vous n’êtes pas adepte du bâton. Si, par ailleurs, vous pratiquez la marche, c’est un tort. Car cet accessoire, que d’aucuns jugent inutile, encombrant, voire disgracieux n’est rien de tout cela en réalité. Pour vous en convaincre, nous sommes allées à la rencontre d’Aurélie Joubin, responsable marketing et communication chez Guidetti. La marque, 100 % française, vient de déménager son atelier de Fontaine à Saint-Jean-de-Moirans.
« C’est super inspirant de se retrouver au pied du terrain de jeu de nos clients ! », se réjouit Aurélie.
Nous lui avons demandé de nous éclairer sur cet objet symbole du randonneur et du traileur : le bâton de marche.
De l’utilité de marcher avec un bâton
Sur surface plane, il faut reconnaître que le bâton de marche est tout à fait dispensable (sauf si l’on présente des problèmes d’équilibre évidemment). Mais quand le dénivelé s’en mêle, les bâtons fonctionnent comme deux membres inférieurs supplémentaires. « Effectivement, ils permettent de répartir le poids du sac à dos par exemple. Ils soulagent aussi les articulations. », abonde la responsable marketing. Autre avantage : les bâtons permettent de faire travailler le haut de son corps afin d’éviter que nos jambes ne fournissent l’intégralité de l’effort. Une manière de ne pas sombrer dans le redoutable « effet cycliste » (cuisse ultra développée et bras fluet). Plus sérieusement, avec des bâtons, on se redresse tout naturellement. Et on respire mieux. CQFD.
Un bâton éthique qui a du style
« On reconnaît de loin la touche « Guidetti ». », affirme une Aurélie Joubin qui défend sa marque. Et il faut bien reconnaître que les bâtons Guidetti ont du style. Ce qui tient à la ligne effilée de leurs poignées, à la finesse de leurs tubes ou encore à ces pointes de couleurs caractéristiques. Les détails que l’on repère ici et là tiennent autant de l’esthétique que de la technique d’ailleurs. Car il peut y avoir jusqu’à trente pièces différentes sur un bâton de traileur par exemple. D’où l’intérêt de se fournir chez un fabricant à l’éthique impeccable. Car, chez Guidetti, si l’une de ces pièces lâche ou présente une certaine usure, il est possible de la remplacer. « Toutes sont vissées et non pas colées. Il suffit donc de dévisser pour remplacer. On trouve le catalogue de nos pièces sur le site ou directement au magasin. », se félicite Aurélie.
Donner une deuxième vie aux vieux bâtons
Depuis le 1er janvier 2023, les fabricants de matériels de sport ou de loisir ont l’obligation d’accepter le matériel abîmé ou usager que les consommateurs souhaitent leur retourner. Et ce dans le cadre de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC). Qu’en est-il chez Guidetti ? « On a décidé d’aller encore plus loin. On va mettre en place un système de récupération des bâtons que les loueurs jettent habituellement à la déchetterie afin de les tester, de les remettre en état et de les renvoyer sur le marché. C’est vraiment notre gros projet pour l’année 2024 ! », annonce Aurélie.
Guidetti
Magasin d’usine Guidetti
Rue Louis Barran, Saint-Jean-de-Moirans
© Guidetti