Jeudi 19 décembre, ce sera déjà la deuxième édition du rendez-vous Nuit polaire, promis à s’installer durablement à Grenoble. « On a envie que ce moment marque la bascule vers l’hiver en intégrant les notions de surprise et d’émerveillement qui nous sont chères », avance Pierre-Henri Frappat, co-directeur, avec Joséphine Grollemund, du CIMN, qui chapote également les fameux Détours de Babel. L’année dernière, le pari était largement réussi. Le Théâtre Sainte-Marie-d’en-Bas, où se déroulent les festivités, affichait d’ailleurs complet. Ce qui nous laisse penser qu’il serait sage de réserver bientôt notre billet. Mais avant cela, on vous dit deux mots du programme de cette soirée promettant de mêler l’imaginaire lié aux confins glacés du monde et la chaleureuse convivialité de ce joli lieu à taille humaine qu’est le Théâtre Sainte-Marie-d’en-Bas.
L’exploration polaire bien au chaud
Deux horaires au choix pour ce parcours libre au cœur de la nuit polaire : 19 h ou 21 h. Dans les deux cas, on pourra circuler à notre guise dans l’espace et profiter d’un décor en partie imaginé par l’École Supérieure d’Art et Design – Grenoble Valence (ESAD). S’il est important de ne pas tout dévoiler, on sait néanmoins que des projections d’images nous plongeront dans l’imaginaire du Grand Nord. Tout en restant bien au chaud, peut-être un verre de vin (chaud lui aussi) à la main.
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Pierre-Henri Frappat, co-directeur
Côté musique (car c’est tout de même la spécialité du CIMN), on alternera entre propositions instrumentales, avec l’orchestre à cordes du Conservatoire, et vocales. Citons d’ailleurs dans ce dernier registre l’ensemble Quintessence, quintette féminin aux voix bouleversantes, qui interprètera des chants traditionnels nordiques.
Tumik, un petit bout du monde inuit
Au cœur de la programmation, il y aura Tumik, que son concepteur l’explorateur et artiste Philippe Le Goff nomme une « performance documentaire ». La « performance » renvoie au caractère vivant, et parfois improvisé, de ce spectacle pluriel où se mêlent musiques, projections vidéo et cordages à la portée symbolique. Le caractère « documentaire » tient au fait que Philippe Le Goff s’est rendu dans le Grand Nord Arctique de nombreuses fois durant les trente dernières années. Il est même allé jusqu’à apprendre l’Inuktitut.
Grâce à ce généreux artiste, on peut accéder au monde inuit et à son univers blanc si fantasmatique. Une belle manière en effet de rentrer dans l’hiver.
Nuit Polaire du CIMN
Le jeudi 19 décembre, au Théâtre Sainte Marie d’en Bas
38 rue Très Cloître, Grenoble
à 19h ou 21h
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