Septembre n’annonce pas uniquement la rentrée littéraire. C’est aussi l’occasion de repérer ses spectacles pour l’année dans des salles qui nous réservent de jolies surprises. Comme c’est le cas de La Faïencerie, à La Tronche. Découverte.
À nos agendas. Les programmations des salles de spectacles de l’agglomération grenobloise sont toutes dévoilées. Si nous avons parfois tendance à négliger les plus petites d’entre elles, nous chercherons cette année à nous rattraper en braquant notre projecteur sur La Faïencerie, cocon de 240 places qui vaut d’être connu. Pour mieux appréhender les choix de sa programmation éclectique, nous sommes allées à la rencontre de Gaëlle Vigné, Cheffe du service culture, animations et vie associative à La Tronche. « Pour la première fois cette année, nous avons construit la programmation à deux sensibilités avec Lucie Pingreonn, Responsable culture pour la commune également. Ça a été une très belle aventure humaine de croiser ainsi nos regards. », s’émeut-elle.
Une entrée en matière sincère
Comme les deux programmatrices de cette saison inédite à La Faïencerie, aux Mondaines, on a eu un véritable coup de cœur pour Célia Tiab Trio. La chanteuse guitariste compositrice et interprète ouvre la saison de la salle, en partenariat ici avec le festival Grenoble Alpes Métropole jazz festival.
« Son authenticité fait du bien ! », s’exclame Gaëlle Vigné.
On la rejoint volontiers tant l’interprète de 23 ans sait émouvoir par la simple grâce de ses compositions épurées et de sa voix claire. Tout sonne juste. Comme s’il se jouait là quelque chose d’essentiel entre l’inspiration gospel et le folk, pour ne citer que ces influences.
Oser dire
« On a bâti une programmation qui ose dire », affirme Gaëlle.
De fait, l’intention se décline selon divers critères au gré des spectacles.
Oser dire l’égalité via l’humour, l’impertinence ou l’absurde. C’est la promesse d’un spectacle comme L’Atelier de Construction (manuel de montage pour filles et garçons), le vendredi 11 avril, à 20 h 30.
Oser dire les peurs dont on aimerait se délester. Comme dans le très poétique spectacle pour enfants Le Cri des minuscules qui ne fait pas trop peur non plus quand même (samedi 19 octobre).
Oser dire aussi des choses moins faciles à exprimer et avoir recours à d’autres langages pour y parvenir. Dans ce cadre, on est toujours heureuses de retrouver le chorégraphe et danseur Bouba Landrille Tchouda, de la compagnie Malka. Ici dans un spectacle de danse autobiographique, gorgé de sincérité là aussi (j’ai pas toujours dansé comme ça, vendredi 22 novembre).
La Faïencerie
74, Grande Rue
38700 La Tronche
Célia Tiab trio, à découvrir le samedi 28 septembre à 20h30
dès 10 ans – 1h15 Tarif : de 8 à 23 €
Photo : Elsa Desprez
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