À l’abri des regards, la secrète Ferme des Vônezins est unique en son genre. Table et chambres d’hôtes, l’ancien chalet d’alpage typiquement haut-savoyard séduit par son cadre majestueux et son intérieur convivial.
À dire vrai, on ne sait pas très bien si la Ferme des Vônezins est perchée sur la montagne du Vaunessin ou si elle est lovée dans un écrin naturel de roche, de neige et de sapins. Ce qui est sûr c’est que l’appellation « adresse confidentielle » n’a jamais aussi bien portée son nom.
Un lieu vivant et authentique
Cet ancien chalet des alpages construit en 1787, merveilleusement rénové par son propriétaire Philippe Carteron, est un bijou de charme et d’authenticité au cœur des cimes. Ici, c’est Tina, la dernière arrivée, qui fait office de maîtresse des lieux. Cet adorable Saint-Bernard de tout juste trois mois, flanquée de grosses pattes malhabiles, accueille les visiteurs au pas de la porte. Et puis il y a aussi Gaufrette, la doyenne, teckel à poils court de 14 ans, qui se presse lorsque la cloche retentit.
Impossible de parler de la ferme sans parler de ses habitants. Il y a Philippe, le propriétaire, Sylvie, la gouvernante, Jordan, le chef, les huit chiens et deux chats, Oscar et Lola, tous plus attachants les uns que les autres. Le supplément d’âme de la Ferme des Vônezins ? « Ce sont ses piliers », répond Phillipe Carteron. Et d’âme, le lieu n’en manque pas. Au cœur de la salle de restaurant trône un imposant fumoir d’époque, la “bourne”. « Il s’en servait pour la fabrication du reblochon lorsqu’il fallait réchauffer le lait ou encore pour sécher les viandes », atteste Philippe.
Un cocon mêlant élégance et convivialité
Le restaurant se situe donc dans ce qui était la cuisine. Et côté cuisine, justement, les produits locaux sont mis à l’honneur. Une carte de six entrées, six plats et la table des desserts. Croûte de reblochon fermier de Chez Jeremy ou encore terrine de tante Zoé sont autant de succulents mets proposés au menu. « J’ai été élevé par ma tante Zoé et ma grand-mère parce que mes parents travaillaient beaucoup. C’est sa recette. Elle est à base de viande de veau et de porc à parts égales dans laquelle on incorpore des foies de volailles. On fait mariner le tout avec des citrons confits et des pistaches. »
Finalement, la recette est à l’image de La Ferme. De bons produits, un goût prononcé pour le « comme à la maison » et de la délicatesse pour un résultat chaleureux, tendre et raffiné. Et côté chambres d’hôtes, la signature Philippe Carteron est belle et bien là. Dans la suite l’Ours Blanc de 100 m², on est séduit par la douche à l’italienne, la baignoire îlot, le lit molletonné, les belles matières tout comme par l’aménagement délicat. Pour s’y rendre, suivre la route de Glapigny. Une fois arrivé au sommet, on troque sa voiture pour des chaussures de marche. Il faut compter 15 minutes pour rejoindre La Ferme sur un superbe chemin de montagne où l’on croise des chevaux et autres animaux selon la saison.
La Ferme des Vônezins
5207 route de Glapigny, Thônes
Tél. 04 50 68 18 29
Instagram – Facebook – Site Web
Ouvert toute l’année – sur réservation