Drapée : l’upcycling qui nous met dans de beaux draps

Mélanie, de Limoges, et Marina, de Grenoble, ont créé la marque Drapée en décembre 2023. Le principe ? Concevoir de jolies robes et autre chemisiers romantiques à partir de linges de maison chinés avec soin. Les deux créatrices nous expliquent leur façon de voir l’upcycling.

upcycling

 

Il souffle sur les vêtements de la marque Drapée un petit air romantique qui lui est propre. Cette manière de travailler les volants ou de soigner les finitions a quelque chose d’assez unique dans l’univers de l’upcycling. De fait, Mélanie et Marina, conceptrices de Drapée, affichent un parti-pris original. « C’est vrai qu’en général on trouve des vêtements assez simples dans ce monde de l’upcycling. On a pris le chemin inverse en proposant des habits qualitatifs et élégants avec des détails bien réalisés à la main », explique Marina.

 

robe romantique

Un cheminement inversé

« Normalement, lorsqu’on crée un vêtement, on pense un patron puis on achète un coupon de tissu qui permettra de réaliser son idée. Nous, c’est l’inverse puisqu’on trouve d’abord des draps anciens au sein desquels il faut réussir à créer notre tenue », souligne Mélanie.

 

Drappe Grenoble

La marque Drapée s’adapte donc au tissu et non l’inverse. En l’occurrence, comme il s’agit de linge de maison ancien, les tissus sont de qualité, fabriqués en France et 100 % coton. Car l’ambition des deux couturières est là.

« On aimerait contribuer à changer les comportements de consommation. »

À savoir, plutôt que d’acheter des vêtements à bas prix fabriqués dans de très grandes quantités, leur préférer des habits plus qualitatifs. Donc plus chers. Aussi le changement de mentalité à opérer est-il profond.

 

créatrice Grenoble

Le juste prix

Qui dit travail minutieux et coutures invisibles, parle aussi de temps long passé une aiguille à la main. « Nous mettons environ huit heures (quand tout va bien) à confectionner notre robe signature par exemple », nous apprend Marina.

 

mode éthique

D’où son prix : 165 euros. Ce qui écarte toute possibilité d’achat compulsif et réclame ainsi une véritable réflexion.

« Pour nous, c’est une équation délicate à trouver entre notre temps de travail, notre rémunération et le prix le plus juste. Mais c’est intéressant car ça encourage la discussion avec nos clientes et c’est aussi ce qui fait avancer les choses sur la question du « mieux consommer ». »

Toutes les infos sur https://drapee.fr/

Un article en partenariat avec Grenoble Alpes Métropole

  • En tant que journaliste et biographe, j’aime entendre et raconter toutes les histoires. En particulier celles qui concernent les habitants de ma ville d’adoption. Vous en trouverez quelques-unes ici.

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