Après vous avoir parlé des maillots de bain eco-friendly de To the sea, on vous prépare déjà à la saison prochaine. Cette année, notre hiver aura un goût de renouveau. Un goût d’on ne sait pas trop ce qui nous attend.
Pour avoir les valises dans les starting-blocks quand le vent aura tourné, on a déniché Douillet. Une marque de bonnets venue d’Isère, idéale pour être chic, au chaud, ou vous accompagner dans les remontées mécaniques, qui on l’espère ne nous feront pas faux-bond.
Les bonnets isérois d’une mode éclairée
En créant sa marque éponyme, l’Isérois Clément Douillet a souhaité se reconnecter aux matériaux et à la provenance de nos vêtements.
Durant l’année 2020, cet ingénieur en quête de sens s’est tourné vers une activité manuelle, la couture. Son hobby depuis toujours. Fortement engagé dans les enjeux reliés à l’industrie textile (pollution, maltraitance ouvrière…), Clément a souhaité conjuguer son amour de la mode au respect de l’environnement.
De cette démarche intellectuelle est née la marque Douillet, au Sappey-en-Chartreuse. La jeune griffe repousse les limites du durable et propose la vision d’une mode plus locale, responsable, indépendante et transparente. Une alternative à la fast-fashion, en somme.
Le projet n’en est qu’à l’étape préliminaire. Il pourra réellement voir le jour selon le succès de sa campagne participative, prévue ce 15 septembre.
Une production française et régionale
Lorsque l’on est sensibilisé par l’éco-responsabilité, réaliser un vêtement passe par un choix rigoureux des matières et une fabrication maîtrisée. C’est en tout cas le leitmotiv de Clément qui ne conçoit ses bonnets qu’à partir de pièces fabriquées à partir de matériaux régionaux et français.
Bien que la fabrication ne se déroule pas à Grenoble, « où il n’existe pas de tricoteur industriel », il a choisi un lieu en Rhône-Alpes, dans la Loire. L’objectif était d’avoir un regard sur la réalisation de ses bonnets.
Douillet valorise la laine, un textile encore trop méconnu par rapport au coton, qui selon Clément, mérite que l’on lui rende ses lettres de noblesses ! « C’est une matière très intéressante tant par ses qualités techniques que par sa douceur. »
La laine de ses bonnets est issue du sud-est de la France. Deux gammes existent, les bonnets en laine « naturelle », à partir de laine cardée non teintée, dans laquelle on ne retrouve pas de teinture synthétique. Ainsi qu’une gamme « couleur », à partir d’une laine peignée, qui a ensuite été teinte.
Un esprit citadin et montagnard
Originaire de Chartreuse, étudiant à Grenoble, Clément a puisé ses sources entre ces deux environnement pour créer des bonnets au design citadin et montagnard. On retrouve là le style des bonnets des marins pêcheurs, des dockers. Des bonnets avec une laine brute, solides, efficaces et doux.
En plus d’insuffler du « sustainable » (durable) dans ses collections, le créateur a conçu une identité raffinée mais pas coincée, s’inspirant notamment des collections de Jacquemus ou Ami paris.
En découle des produits joyeux, aux couleurs vibrantes, dans des coupes qu’il a souhaitées originales. « On ne retrouve pas assez de folies dans le vestiaire masculin ! » dit-il d’ailleurs.
L’idée de Douillet est de se sentir physiquement « comme dans un cocon » quand la météo fait le yoyo et que le moral se met au diapason. Mais aussi en phase avec nos produits du quotidien, des produits sur lesquels on porte un nouveau regard, plus éthique.
Pour démarrer ce projet, Clément lance ce 15 septembre une campagne participative sur la plateforme Kiss kiss bank bank, lors de laquelle les prix des produits seront réduits. Une jolie façon de soutenir ce beau projet et être assurées d’avoir son bonnet Douillet pour cet hiver.
Dans quelques jours, le 19 septembre, vous pourrez retrouver les bonnets Douillet lors de notre Belle Braderie prévue dans le centre-ville de Grenoble. ;)
Douillet