À l’occasion des Journées du Patrimoine, comme dans de nombreux départements français, l’Isère ouvre les portes de ses musées en grand, afin de faire découvrir son patrimoine au plus grand nombre. Ces journées sont aussi l’occasion de visiter des sites, et des monuments exceptionnellement ouverts au public ou encore d’admirer les pépites du patrimoine médiéval en Isère.
Notons par exemple le week-end d’animations prévu au sein du village de Beauvoir-en-Royans. Au programme : randonnée depuis le sentier du Martin pécheur au bord de l’Isère, ateliers blasons et calligraphie, visites guidées à plusieurs voix, visites gourmandes et un spectacle son et lumière sur la grande muraille.
Cette année un accent est mis sur les liens entre les patrimoines naturels et culturels. Comme le rappelle Julie Facq, au Service du Patrimoine Culturel pour le Département : « Les deux sont indissociables. Ils se conjuguent et se valorisent respectivement. »
Synergie entre nature et culture
« Plusieurs Espaces Naturels sensibles proposent de s’immerger dans la culture des lieux » détaille Julie Facq.
Au programme, une pièce chorégraphique prévue le 18 septembre au Marais de Vieille Morte, au Bourg D’Oisans, qui accueillera la Compagnie Strates. « Elle mettra en scène 4 performeurs et performeuses et un groupe de promeneurs et promeneuses. Une création totalement inspirée par le site ! »
Les Journées du Patrimoine donneront aussi à voir le romantique site de Quirieu, situé face aux falaises du Bugey. Des visites seront proposées afin de découvrir ses ruelles, ses ruines, son histoire…
Enfin, au cœur de l’Espace Naturel Sensible du Col du Coq, le Département invite à découvrir une exposition qui présente et rend hommage aux derniers montagnards qui exploitaient les alpages au milieu du XXe siècle.
Aquarelles, cubisme et plantes médicinales
Parmi les autres expositions présentées lors de l’événement, on découvre « Contemplations » au Musée Hebert. De sublimes peintures à l’encre et à l’aquarelle des paysages de l’Isère et des Alpes issues du regard de l’artiste coréenne Ji-Young Demol Park, établie en Europe depuis plus de 20 ans.
Dans un autre registre, l’exposition « Vivre le cubisme à Moly-Sabata » se tiendra au Musée de l’Ancien-Evêché. Elle revient sur l’histoire de l’élégante maison de Moly-Sabata, située à Sablons, au bord du Rhône, où musiciens, écrivains, critiques d’art, philosophes, venaient créer au XXe siècle. Près de cent soixante-dix œuvres seront à contempler !
Au sein du programme, on souligne également « Jardin La Belle Epoque ! », présentée à la Maison Bergès. Une exposition dont nous vous donnerons bientôt les détails dans un article dédié.
Les amateurs d’huiles essentielles et autres plantes médicinales devraient enfin adorer l’exposition « Parfums d’histoire, du soin au bien-être » qui sera inaugurée au Musée de Saint-Antoine-l’Abbaye. Elle dépeint notamment l’histoire des plantes et des remèdes au cœur de la pharmacopée du Moyen Âge au XVIIIe siècle !
Patrimoine et cinéma
Les 16, 17 et 18 septembre, plusieurs sites feront la part belle au 7ème art à travers des projections gratuites de films, qui ont tous en commun d’avoir été tournés en Isère.
« La Femme d’à côté » de François Truffaut, sera notamment diffusé au sein des jardins du Musée Hébert, un film mythique du cinéma français avec Fanny Ardant, qui raconte une passion amoureuse, qui vire à la folie.
Ne manquez pas non plus le classique « Une hirondelle a fait le printemps », prévu au Cairn, qui dépeint le portrait d’une jeune femme déterminée à vivre son rêve : devenir agricultrice.
Le cinéma Les Ecrins de Bourg d’Oisans proposera quant à lui l’incontournable « Les Rivières pourpres », qui a été tourné en Isère, à Livet-et-Gavet (entre Grenoble et Bourg-d’Oisans, dans la vallée de la Romanche), dans le Pavillon Keller.
Les projections seront précédées du documentaire « l’Isère fait son cinéma », une série de 3 courts-documentaires de 12 minutes qui reviennent sur les lieux de tournages isérois de ces films.
Journées Européennes du Patrimoine en Isère
Grenobloise d’adoption, j’aime arpenter les rues pour dénicher les bonnes adresses. Quel plaisir de vous faire découvrir les recoins culinaires de la Capitale des Alpes, qui a tant à montrer d’elle ! Mon objectif ? Relater mes émotions gustatives et mes rencontres avec les restaurateurs. <3
