Nichée à la lisière du Jardin de ville, la cinémathèque de Grenoble a pour mission depuis 1962 de conserver et de valoriser une collection exceptionnelle de plus de 46 000 documents en tout genre. Conçue sur le modèle de la Cinémathèque française d’Henri Langlois, elle est bien connue des Grenoblois pour son centre documentaire et ses cycles thématiques, sans oublier bien sûr le Festival du Film court en plein air.
Je vous avoue que la partie qui me fascine le plus, ce sont les archives. Dit comme ça, je sais, ça n’a pas l’air sexy, mais en vérité, la Cinémathèque possède des trésors… On chuchote par exemple qu’ils auraient une copie de Star Wars, première version, en 16 mm, complètement introuvable aujourd’hui! On y trouve également des milliers de revues et plus de 24 000 affiches de films, à côté de dizaines de milliers de films sous toutes les formes (bobines, dvd, copies argentiques…).
Grâce à sa richesse incroyable, le programme de la Cinémathèque est particulièrement rempli de septembre à mai, des Journées européennes du patrimoine à la Nuit des musées. Pendant l’été, la Cinémathèque est également partenaire de nombreux évènements, du Grenoble Street Art Movie Fest en juin aux séances d’opéra à la Bastille en juillet/août. Il y en a donc pour tous les goûts, avec des thématiques variées toute l’année!
Néanmoins, l’évènement le plus important reste le Festival du Film court en plein air qui souffle sa quarante-et-unième bougie cette année. A partir d’aujourd’hui, c’est une semaine de cinéma qui s’ouvre à Grenoble! Projections en plein air, toujours, un prix du public, évidemment, mais aussi des nouveautés et des surprises. Le plus ancien festival de court en France se renouvelle en effet avec, pour la première fois, un débat public organisé par le syndicat français des critiques de cinéma le samedi 7 juillet, ou encore une table ronde d’actualité sur « Femmes et cinéma » le vendredi 6 juillet. Quant aux films en compétition, comme d’habitude, la sélection est éclectique, de la réflexion sur la migration au film de zombies camarguais (oui oui!). Autant vous dire que l’on a hâte, on se croisera sûrement là-bas!
Le Festival reste, selon la volonté de la Cinémathèque, un évènement gratuit et ouvert à tous. En grande fan de leur travail, je me suis demandée comment les remercier, les soutenir, et cette année, c’est facile : ils ont réalisé de jolis goodies qui n’attendent que vous. Le visuel, réalisé par l’Atelier Chambre Noire, reprend le motif de cette jeune fille dont les cheveux s’envolent dans le vent. Un air de vacances sur votre mug ou votre tote bag, à l’image du ciné-piscine organisé à Flottibulle le 6 juillet!
En grande curieuse, je n’ai pas pu m’empêcher de leur demander leur programme à venir, et vous n’allez pas être déçus. Pour ouvrir la saison, on annonce une projection de la copie restaurée du Grand Bleu, ou encore une soirée japonaise, en partenariat avec le Musée de la Résistance et de la Déportation en Isère, avec la projection de Nausicaä de la Vallée du vent, le chef d’œuvre de Hayao Miyazaki.
En bref, bravo à la Cinémathèque, aussi bien pour le Festival que pour leur programmation enthousiasmante!
Cinémathèque de Grenoble
4, rue Hector Berlioz, 38000 Grenoble – 04.76.54.43.51.
Site / Facebook
Centre de documentation :
Ouvert jeudi, vendredi et samedi de 14h à 18h.
Accessible également sur rdv : documentation@cinemathequedegrenoble.fr
Article écrit par Élise le 3 juillet 2018.
Amoureuse de ma ville natale, vous pouvez me croiser dans les rues et les musées en tant que guide conférencière, mais aussi l’appareil photo à la main pour ma page insta @grenobletrotter. Mondaine depuis 2012, mes préférences vont aux adresses qui mélangent culture, gastronomie et folie.